À l’heure où la rentrée scolaire se fait sous le signe de la « pause numérique », avec de plus en plus d’établissements interdisant l’usage des téléphones portables, l’éducation aux dangers du numérique devient un enjeu central. Face à l’omniprésence des réseaux sociaux et d’Internet dans la vie des jeunes, Affilae, acteur clé du marketing d’affiliation en France, tire la sonnette d’alarme. L’entreprise plaide pour une approche collective et proactive afin de mieux encadrer la consommation digitale des jeunes, notamment en matière de réseaux sociaux et de jeux vidéo.
Les réseaux sociaux, une omniprésence aux effets contrastés.
Autrefois perçus comme de simples espaces de divertissement, les réseaux sociaux se sont progressivement infiltrés dans le quotidien des adolescents. Pourtant, cette immersion constante n’est pas sans risques : accès non contrôlé à des contenus pornographiques ou violents, cyberharcèlement, atteintes à la vie privée ou encore pression liée à l’image. Ces dérives rendent nécessaire une prise de conscience, tant de la part des jeunes que des parents, éducateurs et pouvoirs publics. L’impact de ces plateformes sur la santé mentale est également préoccupant. Les cas de dépression, d’anxiété ou encore de perte de confiance en soi se multiplient, exacerbés par la comparaison sociale permanente à laquelle les jeunes sont confrontés. Malgré leur vocation première de connecter les individus, ces réseaux peuvent parfois isoler davantage, en favorisant des relations virtuelles au détriment de véritables interactions sociales.
Former et sensibiliser : une réponse urgente et incontournable.
Pour Affilae, une éducation numérique responsable est indispensable pour faire face à ces défis. Cette éducation doit commencer dès l’école, avec des programmes qui sensibilisent les élèves aux dangers du numérique et aux bonnes pratiques en ligne. Les parents et les enseignants ont également un rôle crucial à jouer dans cet accompagnement, en tant que relais d’information et de prévention.
Le marketing d’influence, entre responsabilité et dérive.
L’influence des réseaux ne s’arrête pas à l’usage personnel des jeunes : le marketing d’influence, qui repose sur la promotion de produits par des influenceurs, façonne largement leurs comportements de consommation. Affilae propose de repenser ce modèle, en s’associant à des marques engagées comme Label Emmaüs, afin de promouvoir des valeurs responsables, notamment autour de l’économie circulaire. Ainsi, l’influence peut devenir un levier d’éducation, loin des dérives consuméristes.
Vers une régulation co-responsable et une protection renforcée.
La régulation de l’accès des jeunes aux réseaux sociaux demeure un enjeu majeur en France. L’un des principaux défis reste la vérification de l’âge, une mesure encore mal encadrée. Affilae plaide pour une action concertée entre pouvoirs publics, entreprises du numérique et société civile pour mieux protéger les mineurs, tout en garantissant leurs droits fondamentaux. Un autre point d’attention est la protection des mineurs influenceurs, ainsi que la pratique du « sharenting », qui consiste pour les parents à publier des contenus mettant en scène leurs enfants. Les récents dispositifs législatifs visent à encadrer ces pratiques, en leur offrant notamment un droit à l’oubli, pour qu’ils puissent réclamer l’effacement des images les représentant.
Une mobilisation collective pour un numérique responsable.
Pour Affilae, les médias sociaux peuvent être une force positive, à condition qu’ils soient utilisés de manière consciente et réfléchie. Parents, enseignants, régulateurs, et acteurs du marketing ont un rôle à jouer pour protéger les jeunes générations face aux dangers du numérique. L’éducation numérique n’est plus une option, mais une nécessité pour les guider dans l’usage de ces outils incontournables, qui continueront de façonner notre avenir.
En conclusion, le numérique responsable n’est pas qu’une question individuelle, mais bien un effort collectif à entreprendre dès aujourd’hui pour préparer les citoyens de demain..